Communiqués d’actualité 2009
Habiter la terre
Manifeste pour le droit de construire en terre crue
Les magazines EcologiK et Architectures à vivre s’associent à CRATerre, l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble et la chaire UNESCO pour lancer un appel à solidarité afin de défendre le droit de construire en terre crue. L’emploi de ce matériau concilie en effet la culture avec le social, l’écologie et l’économie, piliers du développement durable. Ce manifeste revendique la valeur universelle des architectures de terre à la fois comme patrimoine mondial et comme solution contemporaine incontournable pour un futur éco-responsable.
Depuis onze millénaires, l’humanité fait preuve d’une étonnante capacité à bâtir en terre crue, depuis les simples habitations jusqu’aux palais et aux villes entières. Aujourd’hui, dans des contextes et des territoires très variés, ce matériau de construction reste toujours le plus utilisé puisqu’un tiers de la population mondiale vit dans un habitat en pisé, briques d’adobe, torchis, bauge ou blocs comprimés. Modestes ou monumentales, ces architectures sont présentes dans 190 pays : elles témoignent d’une qualité de vie au quotidien et d’innovations techniques qui mêlent étroitement savoir-faire et audace, art et virtuosité. Alors que ces constructions sont régulièrement découvertes ou redécouvertes par les professionnels et le grand public, certains les refusent, les détruisent, voire les interdisent au nom de nouvelles normes de construction pour l’habitat d’aujourd’hui et de demain. Il existe pourtant de multiples réalisations architecturales contemporaines en terre, généralement bâties de façon solidaire, qui sont exemplaires, innovantes et belles. Bien qu’elles répondent complètement à ce que nous souhaitons pour notre temps et pour les générations futures, elles sont aujourd’hui souvent négligées, dévalorisées ou ignorées.
Nous affirmons donc que face aux enjeux cruciaux liés à la préservation de l’environnement naturel, à la diversité culturelle et à la lutte contre la pauvreté, l’utilisation du matériau terre est incontournable et irremplaçable. Nous revendiquons le droit de construire en terre parce que chaque être humain a droit à un logement adapté à ses besoins et à ses ressources. L’habitat et l’urbanisme de demain doivent répondre durablement à cette aspiration.
Construire en terre, c’est repenser à la fois globalement et localement l’emploi des ressources de notre planète, en associant terre, eau et soleil dans un véritable défi technique, culturel, social, économique et environnemental.
Construire en terre, c’est défendre le droit de mettre en œuvre un matériau de construction naturel et écologique, abondant, facilement disponible et accessible au plus grand nombre, afin de permettre aux plus démunis de bâtir leur habitat « avec ce qu’ils ont sous les pieds ».
Construire en terre, c’est promouvoir les ressources locales, à la fois humaines et naturelles, améliorer les conditions de vie, valoriser la diversité culturelle et maintenir les systèmes d’entraide sociale pour la construction et l’entretien du cadre bâti.
Construire en terre, c’est employer un « béton naturel » qui offre une réelle alternative écologique et économique face à des matériaux et des procédés de production nocifs pour l’environnement.
Construire en terre, c’est revaloriser, adapter et transformer plus de 11 000 ans de connaissances et de savoir-faire, et associer un matériau séculaire à une architecture innovante.
Construire en terre, c’est reconnaître la valeur culturelle du bâti vernaculaire, s’opposer aux destructions et encourager la réhabilitation d’un bâtiment en respectant le matériau et l’expression architecturale.
Construire en terre, c’est poursuivre le développement de l’art de bâtir et sa mise en forme complexe dans un ensemble unissant architecture, esthétique et décoration.
Construire en terre, c’est développer l’innovation pour optimiser le matériau, simplifier les mises en œuvre et produire de nouvelles architectures.
L’objectif de ce manifeste en faveur de la construction en terre est de :
- faire sauter les verrous et les blocages dus à une réglementation et à des normes totalement inadaptées au matériau et à ses usages ;
- favoriser la formation de professionnels pour la construction contemporaine et traditionnelle, la restauration et la conservation du patrimoine en terre crue ;
- approfondir la recherche scientifique sur la matière, le matériau, les techniques de production, la conservation du patrimoine et l’architecture contemporaine afin d’améliorer la qualité du logement ;
- enseigner l’architecture de terre comme une discipline à part entière, en particulier dans les écoles d’architecture, d’ingénieurs et les formations en sciences humaines.
En lançant « Habiter la terre : manifeste pour le droit de construire en terre crue », nous faisons le pari de l’innovation afin de relever le défi majeur d’une architecture éco-responsable dans les pays du Sud comme dans ceux du Nord.
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PARTE DE PRENSA DE INTERES PARA LOS COMUNEROS
Las autoridades comunitarias convoca a Ud., en su carácter de comunero a participar de la Asamblea de Difusión acerca del “Relevamiento Territorial de la Comunidad” en el marco de la Ley 26.160 el próximo sábado 12 de diciembre, en la ex – hostería de la Villa, desde las 9:00hs. Para que entre todos demos inicio a un trabajo de reconocimiento a nuestra lucha por nuestro territorio tradicional. En esta asamblea participaran todos los comuneros y comuneras de Amaicha junto con el Equipo Técnico Operativo que está constituido por docentes, estudiantes y técnicos de la Universidad Nacional de Tucumán y miembros representantes de las Comunidades Indígenas designados a este fin, el Instituto Nacional de Asuntos Indígenas nos acompañara en la aplicación de esta Ley. Es fundamental la participación de todos para dar consenso y apoyo a este proceso histórico.
C.P.I. Consejo de Participación Indígena
INAI Instituto Nacional de los Asuntos Indígenas
Ministerio de Desarrollo Social Presidencia de la Nación
UNT Universidad Nacional de Tucumán
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La Marcha Mundial en la Fiesta de la Pachamama en Amaicha del Valle
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Tenemos el agrado de anunciarles las próximas Jornadas de Construcción con Barro a realizarse en Neuquén y Arroyito durante Diciembre de 2009
Todas las actividades son propuestas para personas interesadas en la TIERRA como material de construcción saludable. Son gratuitas y requieren de tu solidaria colaboración para avanzar las obras de construcción.
Ver el archivo adjunto : jornadas.pdf
Por consultas, al email:
Agradecemos la difusión, Hasta pronto
Gustavo MAIO Lic. Saneamiento y Protección Ambiental Grupo HabitaTierra-FAS-UNCo Las Quebraditas y Colegio de la Guardia______________________________________________________________________________________
Une collaboration Cité des sciences / CRAterre – ENSAG
Première exposition de cette ampleur sur le sujet, Ma Terre première pour construire demain dévoile tout le potentiel de cette matière granulaire sous quatre angles : géologique, physique, architectural et artistique.
En collaboration avec CRAterre – ENSAG, la Cité des sciences et de l’industrie propose au public de redécouvrir les vertus de la terre, matière prometteuse à la fois traditionnelle et innovante, du 6 octobre 2009 à juin 2010.
CRAterre – ENSAG, créé en 1979, est un laboratoire de recherche et une équipe d’enseignement de l’Ecole d’Architecture de Grenoble, soutenu par la région Rhône-Alpes et habilité depuis 1986 par la Direction de l’Architecture et du Patrimoine du ministère de la Culture et de la Communication.
Pour rejoindre le site cliquez ICI
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Foro Social Mundial 2009, Belem, Amazonia, Brasil
Declaración de los pueblos indígenas
16 de febrero
Llamamiento desde los Pueblos Indígenas frente a la Crisis de Civilización Occidental Capitalista
Lucha global por la Madre Tierra contra la Mercantilización de la Vida
Articular alternativas de Descolonialidad, Bien Vivir, Derechos Colectivos, Autodeterminación, Justicia Climática
El capitalismo colonial/moderno fue iniciado hace siglos e impuesto en el continente americano con la invasión del 12 de Octubre de 1492. Esta dio inicio al saqueo global e inventó las teorías de “razas” para justificar el etnocidio americano, la incursión en Africa para la trata de esclavos y el saqueo de otros continentes. Estos genocidios no han cesado y se sostienen en el poder gracias al capital transnacional y apoyo militar. Esta explotación /opresión global capitalista produce el calentamiento global que nos lleva al suicidio planetario.
Esta crisis de modelo de desarrollo capitalista, eurocéntrico, machista y racista es total y nos lleva a la mayor crisis socio ambiental climática de la historia humana. La crisis financiera, económica, energética, productiva agrava el desempleo estructural, la exclusión social, la violencia racista, machista y fanatismo religioso, todo junto a la vez. Tantas y tan profundas crisis al mismo tiempo configuran una auténtica crisis civilizatoria, la crisis del “desarrollo y modernidad capitalista” que ponen en peligro todas las formas de vida. Pero hay quienes siguen soñando con enmendar este modelo y no quieren asumir que lo que está en crisis es el capitalismo, el eurocentrismo, con su modelo de Estado Uni-Nacional, homogeneidad cultural, derecho positivo occidental, desarrollismo y mercantilización de la vida.
La crisis de la civilización occidental capitalista nos obliga a reconstituir y reinventar, nuevas y diversas opciones de convivencia entre naturaleza y sociedad, democracia, estado, consumo. Urgen nuevos paradigmas de convivencia y en ese contexto, no solo “otros mundos son posibles”, sino que son urgentes, y además, están siendo ya construídos desde las primeras víctimas de las formas más bárbaras de la violencia capitalista/colonial/moderna y contemporánea: Los Pueblos y Comunidades Indígenas, Originarios, Campesinos, Ribereños, Quilombolas, Afrodescendientes, Garífunas, Caboclos, Dalits, entre otros, y sus hijos que migraron a las barriadas/fabelas pobres de las ciudades; y todos los demás excluidos, invisibles e “intocables” del planeta; quienes seguimos resistiendo, fortaleciendo y actualizando formas alternativas de organización social, tecnológica, ética, política, económica, cultural y espiritual de la existencia humana.
Los Pueblos Indígenas Originarios practicamos y proponemos: la unidad entre Madre Tierra, sociedad y cultura. Criar a la madre tierra y dejarse criar por ella. Crianza del agua como derecho humano fundamental y no su mercantilización. Descolonialidad del poder con el “Mandar obedeciendo”, autogobierno comunitario, Estados Plurinacionales, Autodeterminación de los Pueblos, unidad en la diversidad como otras formas de autoridad colectiva. Unidad, dualidad, equidad y complementariedad de género. Espiritualidades desde lo cotidiano y diverso. Liberación de toda dominación o discriminación racista/etnicista/sexista. Decisiones colectivas sobre la producción, mercados y economía. Descolonialidad de las ciencias y tecnologías. Expansión de la reciprocidad en la distribución de trabajo, de productos, de servicios. Desde todo lo anterior producir una nueva ética social alternativa a la del mercado y del lucro colonial/capitalista.
Pertenecemos a la Madre Tierra no somos dueños, saqueadores, ni vendedores de ella y hoy llegamos a una encrucijada: el capitalismo imperialista ha demostrado ser no solo peligroso por la dominación, explotación,violencia estructural sino porque también porque mata a la Madre Tierra y nos lleva al suicidio planetario, que no es ni “útil” ni “necesario”.
Por ello hermanas y hermanos y activistas todos de los movimientos sociales del mundo, convocados en este Foro Social Mundial de Belem:
El Movimiento Indígena de Abya Yala / Continente Americano los llamamos a la más amplia unidad en la diversidad para :
· La Movilización en Defensa de la Madre Tierra y los Pueblos, contra la Mercantilización de la Vida, Contaminación, Consumismo Tóxico y Criminalización de los movimientos sociales y en ese marco realizar una movilización intercontinental el 12 de Octubre de 2009.
· Movilización para defender los derechos de los pueblos y madre tierra frente a la agresión de los megaproyectos, industrias extractivas, el IIRSA, Plan Puebla Panamá, agrocombustibles y las invasiones coloniales como las de los pueblos de Haití y Palestina.
· Reconstituir, reinventar y articular valores y paradigmas alternativos y diversos, y en esa dirección organizar un Foro Social Temático sobre Descolonialidad, Desmercantilización de la Vida, Derechos Colectivos y Bien Vivir el 2010.
· Participar en la IV Cumbre de Pueblos Indígenas del Abya Yala, en Puno (Perú) del 27 al 31 de mayo del 2009, donde se reforzarán e impulsarán los procesos señalados anteriormente.
Belem do Pará, 1º de febrero del 2009
· CAOI, Coordinadora Andina de Organizaciones Indígenas / ECUARUNARI, Confederación de Pueblos de la Nacionalidad Kichwa del Ecuador / ONIC, Organización Nacional Indígena de Colombia / CONACAMI, Confederación Nacional de Comunidades del Perú Afectadas por la Minería / CONAMAQ, Consejo Nacional de Ayllus y Markas del Qollasuyu (Bolivia) / ONPIA, Organización Nacional de Pueblos Indígenas de Argentina / Parlamento Mapuche (Chile) / Convergencia Nacional Maya Wakib Kej / ANAMEBI, Asociación Nacional de Maestros en Educación Bilingüe del Perú / Consejo Nórdico Same / Indian Law Resources Center / CONAIE, Confederación de Nacionalidades Indígenas del Ecuador / CONIC, Coordinadora Nacional Indigena y Campesina / CONAVIGUA, Coordinadora Nacional de Viudas de Guatemala / CUC, Comité de Unidad Campesina de Guatemala / Consejo de Pueblos de la Comunidad San Marcos / ARPI, Asociación Regional de Pueblos Indígenas de la Selva Central (Perú) / MCP, Movimiento Cumbre de los Pueblos / CAH, Consejo Aguaruna y Huambisa / CRIC, Consejo Regional Indígena del Cauca / AICO, Autoridades Indígenas de Colombia / OPIAC, Organización de Pueblos Indígenas de la Amazonia Colombiana / Organización Indígena Kankuamo / CRIDEC, Consejo Regional Indigena de Caldas / OIA, Organización Indígena de Antioquia / ORIVAC, Organización Regional Indígena del Valle del Cauca / CNA, Confederación Nacional Agraria / FDCC, Federación Departamental Campesina del Cusco / Lucha Indígena / Agencia Internacional de Prensa Indígena (México) / FNMBS, Fed. Nacional de Mujeres Campesinas Originarias Bartolina Sisa (Bolivia) / Red Juvenil TINKUY / Frente de Defensa y Lucha Campesina y Mapuche de la Patagonia (Argentina) / Mesa Nacional Indígena de Costa Rica / Coordinadora del Pueblo Chorotega (Nicaragua)
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Amaicha del Valle, asentamiento humano ancestral
ENTRE EL CIELO Y LA TIERRA
A casi 1500 kilómetros de La Plata, donde los indígenas son mayoría, donde se venera a la tierra y se defiende el territorio, aparece Carlitos Cajade como diciendo “¡Qué tal la barra!” y se pone al lado de los comuneros para darles una mano.
Por Carlos Sahade y Carmen Romero
En el noroeste montañoso de Tucumán, a 164 kilómetros de San Miguel, la entrada a Amaicha del Valle es anunciada como “asentamiento humano ancestral”. Allí la propiedad no es privada sino de todos, al vecino se le llama “comunero”, y a la “madre naturaleza” le brindan el máximo respeto. Aman la Pachamama, al algarrobo se lo protege y no usan agroquímicos porque no aceptan que por dinero a la tierra “se la haga parir tres o cuatro veces al año cuando pare sólo una vez”. Buscan mantener su identidad cultural y autoabastecerse económicamente. Amaicha tiene 5.500 habitantes, 360 días de sol al año y está 1997 metros más cerca del cielo.
A pocos metros de la plaza San Martín donde el 31 de agosto se celebra el día de San Ramón, a la vuelta del ciber atendido por un adolescente de rasgos indígenas pero vestido a la usanza de una tribu urbana, está la casa en donde funciona el local de la comunidad indígena de la región. Y en la ventana, un papel pegado de lado de adentro: “Estimado Comunero/a: queremos comentarle que en la actualidad la Comunidad India Quilmes está ejecutando un Programa llamado Microcrédito “Padre Carlos Cajade”.
El comunero Guillermo Balderrama, junto con otras dos personas, es el responsable de difundir, administrar y cobrar los microcréditos. Conoce el tema en profundidad, tiene experiencia, es convincente y aunque no sabe quién es el padre Cajade, lleva su nombre en la mochila en cada viaje que hace en la moto que alquilan para llegar a todas las personas que necesitan ayuda para poner en marcha algún emprendimiento productivo.
-El Microcrédito padre Carlos Cajade es un programa del Ministerio de Desarrollo Social de la Nación que se implementa a través del Consorcio de Gestión para el Desarrollo Económico y Social de Tucumán, un organismo mixto compuesto por el gobierno y organizaciones no gubernamentales que han tenido experiencia en el manejo de programas o que hayan tenido un trabajo fuerte de base en sus lugares de residencia. En este marco se invitó a participar a la Comunidad India Quilmes (pueblo originario también de los Valles Calchaquíes) porque había manejado dos programas: el Torna Vuelta y el Camino de los Artesanos.
-¿En qué consistían?
-El Torna Vuelta era un programa nacional que se creó hace unos 7 años para satisfacer demandas surgidas a raíz de la crisis de 2001 y 2002. Para impedir que ocurriera lo de siempre, es decir que la gente recibiera algo de dinero para después volver a la misma situación de antes, el INAI (Instituto Nacional de Asuntos Indígenas) implementó un programa piloto con comunidades organizadas, como Quilmes, e intercalan pautas culturales propias del lugar como el Torna.
-¿Qué es el Torna?
-Yo presto algo y después me lo devuelven o en especias o en dinero, sin un interés mayor. Con esa plata se hace como un banco y lo van prestando a la gente en semillas de maíz, trigo, cebada, avena, alfalfa, papa… herramientas como para empezar a reactivar la economía regional. Por otro lado, ya veníamos de casi dos años de sequías bien pronunciadas y entonces con este programa se implementa también la creación de pozos para riego y agua potable. Los beneficiarios pilotos de este programa eran de la Comunidad India Quilmes y después se extendió a Amaicha. Esto fue en 2004.
-¿Y el Camino de los Artesanos?
-Se implementó dos años más tarde. Consistía en brindar materia prima o mejoras edilicias en las aldeas de los artesanos; la ayuda la tenían que devolver en pequeñas cuotas. La idea era financiar otros emprendimientos con esa misma plata para que no sean pocos los beneficiados. El Camino de los Artesanos y el Torna Vuelta le sirven a Quilmes como antecedentes para poder bajar este programa de los microcréditos “padre Carlos Cajade” que actualmente estamos llevando a las poblaciones de Amaicha, Santa María de Catamarca, Cafayate, San Carlos, Tafí del Valle, El Potrerillo. Es un programa bastante amplio porque no sólo financiamos emprendimientos que pertenezcan a miembros de la comunidad sino que está abierto a todos los residentes.
-¿Cuáles son los requisitos para acceder a estos microcréditos?
-Ser mayor de 18 años y no tener deudas con la comunidad por los programas Torna Vuelta o Camino de los Artesanos. Además, el emprendimiento tiene que tener una antigüedad mínima de 6 meses porque los fondos que se dan son pequeños y no alcanzan para alguien que quiera empezar. Los créditos van aumentando en forma gradual. Hay un tope para el primer desembolso o crédito que es de hasta 1600 pesos; un segundo desembolso de hasta 2500 y un tercer desembolso de hasta 3200 pesos, siempre y cuando la persona cumpla en tiempo y forma con el pago de sus cuotas.
-¿En general se cumple?
-Están cumpliendo. En el primer desembolso que recibimos se ha recuperado el 96%; del segundo vamos recuperando el 46% y aún no hemos recibido el tercer desembolso.
-¿Cuántas personas están beneficiadas?
-Alrededor de 250 personas y ahora en carpeta tenemos alrededor de 70 personas más.
-¿Cómo se determina qué proyecto va a recibir un microcrédito y cuál no?
-La comunidad ha designado un Comité de Evaluación formado por un representante del Consejo de Delegados de la comunidad de Quilmes, un representante de artesanías de la comunidad, un representante del área productiva de la comunidad, un representante de la Banca Popular y un coordinador del programa designado por la comunidad por su experiencia anterior en Torna Vuelta y el Camino de los Artesanos.
-¿Cómo funciona?
-Previamente se ha recibido una capacitación para saber cómo evaluar los casos porque si hablamos de crédito lo que dejamos en claro es que hay que devolver lo máximo posible. Está bien que el interés es muy bajo (6% de interés anual) que para acá es una ventaja importante. Muchos emprendimientos tienen ciclos productivos que en algunos casos dependen de la temporada turística, como los artesanos y quienes hacen dulces o productos regionales. No así las personas que se dedican a la agricultura a quienes les damos un período de gracia porque sus ciclos productivos dependen también de la cantidad de agua que puedan conseguir y la calidad de la semilla. Hasta ahora no hemos tenido problemas; los casos de mora son muy bajos e incobrables sólo tenemos uno por fallecimiento… Dentro de la provincia nos han tomado como referentes por la forma de implementar el programa y de hacer rendir los recursos: el 70% de lo que recibimos es para créditos y el 30 para gastos, pero nosotros sólo usamos el 15% para gastos y el resto lo volcamos en créditos.
-¿Qué otros parámetros toma en cuenta el Comité de Evaluación?
-Las personas que solicitan este beneficio y han cumplido en tiempo y forma con el pago de los anteriores programas, directamente pasan a un segundo escalón y se hace una evaluación económica financiera. También se toma en cuenta la forma de trabajar porque con el programa Torna Vuelta había gente que sembraba pero que no reparaba como debía en el riego y la limpieza. Todos esos antecedentes también se evalúan. En el caso de los artesanos se evalúa cuál es el mercado que tienen, cómo trabajan y cómo se da la interrelación entre los mismos artesanos para abaratar costos, porque dentro del mismo programa nosotros promovemos la interrelación entre los productores.
-¿Cómo lo hacen?
-Nosotros recorremos gran parte del valle y encontramos, por ejemplo, que hay gente que se queda sin lana, pero al lado puede haber alguien que tiene lana disponible. Entonces yo le paso el dato y se produce una interrelación. En esto también se fija el Comité de Evaluación para que haya una forma de hacer más eficiente la producción y mejorar los costos. Una de las capacitaciones que hemos recibido es justamente en el tema costeo, porque la gente no hace costeo; esto nos pasa con personas que hacen comida o pan casero. Entonces le pregunto ¿qué día va a amasar Ud.? Y voy: pesamos la harina, vemos cuánto le pone de grasa, cuánto de levadura, cuánta leña usa, qué tiempo le lleva, como para aproximarnos a un costo real. Por ahí el emprendimiento no es que no sea productivo sino que al no tener una metodología de trabajo…
-Es decir que también cumple un fin educativo.
-Sí y de vínculos. También acercamos algunas estrategias de trabajo y como nos vinculamos con otros programas a nivel nacional, buscamos que se agilicen trámites para la obtención de pensiones, por ejemplo. El programa entonces, además de hacer un financiamiento, también se ocupa de la parte social.
Los hijos de la Pacha
Según fuentes orales, estudios arqueológicos y las crónicas dejadas por los españoles, los Amaicha viven en su territorio desde aproximadamente el año mil de la era cristiana.
Finalizada la invasión española de los siglos XVI a XVIII, es uno de los primeros pueblos en recuperar su autonomía política y su territorio durante el período de definición del Virreinato del Río de la Plata, merced a una Cédula Real del año 1716 por medio de la cual se reconocen sus derechos soberanos y se devuelven sus territorios.
Sin embargo a partir de este reconocimiento original, durante los siglos posteriores los Amaicha y Quilmes han sido, y son, víctimas permanentes de intentos de usurpación por parte de quienes alegan tener títulos de compra-venta posteriores a la Cédula.
“Los últimos 300 años de nuestra existencia han sido años muy difíciles; hemos debido soportar constantes intentos por avasallar nuestra cultura indígena, nuestro pasado calchaquí, y nuestro territorio soberano. Pero como somos hijos de esta Pacha, hemos soportado todo esto y merced a nuestras luchas hemos conseguido el reconocimiento del estado argentino como pueblo pre-existente”, afirman en la página www.comunidadamaicha.org.ar
“En Amaicha podemos decir que jamás, desde 1665, se ha interrumpido el gobierno indígena que ha tenido vigencia paralelamente al gobierno de la Argentina. Incluso, hemos mantenido nuestro gobierno pese a la persecución que sufrimos en la época del proceso militar”, asegura Eduardo Nieva, el cacique de la Comunidad Indígena de Amaicha del Valle, un abogado de 39 años, que estudió en Lomas de Zamora donde se recibió “creo que lo antes posible -cuatro años y medio- para poder volver pronto”. Tiene dos hijos y vive en Los Zazos, un pueblo ubicado a 5 kilómetros de Amaicha en donde recibe a La Pulseada mientras atiende la consulta de varios “comuneros” y coordina con una colega de Catamarca un recurso de amparo que se aprestan a presentar a favor de otra comunidad indígena.
-¿Cómo es el sistema de gobierno que tienen?
-La Asamblea General es la máxima autoridad; después viene el Consejo de Ancianos y recién el cacique que es como un secretario ejecutivo que es elegido en asamblea. Yo soy cacique solamente de Amaicha, desde hace un año.
-¿Qué porcentaje de la población de Amaicha es indígena?
-3.500 de una población de 5500.
-¿Quiénes participan de las asambleas?
-Todo comunero, a partir de los 18 años, tiene la obligación de participar.
-¿Cuántas personas reúnen las asambleas?
-La última vez, mil.
-¿Cómo se hace para garantizar que todos puedan expresar lo que piensan y sentirse partícipe en un grupo tan grande?
-Los sábados se hacen reuniones barriales o trabajos comunitarios donde se discute, donde cada uno expone su idea.
-¿Quiénes forman el Consejo de Ancianos?
-Las personas mayores de 49. Se dice que a esa edad se cumplen los siete ciclos de 7 años, pasaste todas las etapas y estas preparado para ser una autoridad. Yo no las pasé… (se ríe)
-¿De quiénes son las tierras en las que viven?
-Es propiedad comunitaria… Tenemos 52 mil hectáreas y nos falta recuperar 30 mil hectáreas que están ocupadas por nosotros pero los títulos los tienen terratenientes, porque distintos gobiernos autoentregaron tierras a pesar de que nosotros tenemos el título más antiguo. En Tucumán hay muchos problemas respecto de las tierras, porque allí están las comunidades pero hay gente que vive en Buenos Aires que compra y compra, no sabe qué compra, grandes extensiones con comunidades adentro y después vienen los intentos de desalojo.
-¿Realmente no saben lo que compran?
-También hay mala fe… Saben y después quieren empezar a alambrar donde las comunidades se oponen y así es una pelea permanente. En los cerros se han pagado arriendos hasta hace 5 años… Era como el señor feudal al que le tenés que dar, gratis, el tercio de la cosecha y de los animales. Una forma de servidumbre.
-¿Y qué pasó hace 5 años?
-La gente se resistió a pagar… No está pagando pero vienen las acciones judiciales de desalojo. La mayoría son abogados y algunos constitucionalistas o civilistas de nombre que escriben tratados y todo y que son los mayores explotadores…
-¿Necesitan leyes que los protejan?
-No. Hay muchas leyes y mucho reconocimiento jurídico. Creo que demasiado, pero en la práctica ninguno se cumple. Hace unos dos años y medio salió una ley, la 26.160, que prohíbe los desalojos y los jueces se resisten a aplicarla por los intereses económicos que hay detrás. Es tanta la corrupción que se procede con una llamada telefónica y para cuidar los intereses de amigos del gobierno. Mientras exista eso no va a haber justicia para nuestros pueblos.
-¿Cómo convive la propiedad comunitaria con los intereses económicos que se benefician con la propiedad privada?
-Estos son pueblos prácticamente olvidados porque como es propiedad comunitaria no les conviene a los empresarios que pretenden, con prepotencia, soportar el riesgo empresarial con nosotros, con mano de obra barata… En nuestra propia tierra quieren que seamos obreros y servidores de ellos. A nosotros no nos sirve de nada la concepción de desarrollo que ellos tienen. Entonces somos nosotros los que tenemos que hacer los emprendimientos como comunidad para lograr autoabastecernos e impedir que venga alguien de afuera para que nosotros hagamos los peores trabajos en nuestra propia tierra, sin obra social, sin nada… en condiciones de precariedad. Renegamos contra todo este tipo de cosas. La falta de respeto… Estamos tratando de frenar el avance de los viñedos sobre nuestros bosques de algarrobos… Nosotros no podemos permitir que destruyan la naturaleza. Y destruir la naturaleza es podar los árboles, es ponerle químicos a la tierra para hacerla parir tres o cuatro veces al año cuando pare una sola vez, y todo por el dinero. Y aquí es distinto. Aquí es el máximo respeto por la madre naturaleza, por la Pachamama, que amamos. Tenemos una relación muy espiritual. No somos santos, porque a veces destruimos un árbol pero… Es difícil lograr estas cosas en estos tiempos: es como un granito de arena en un mundo que destruye, que contamina, que avanza por la televisión, por las radios, por todos lados, en las escuelas… Uno resiste y trata de sobrevivir de la mejor manera posible, pero… Ahora con el Consejo de Ancianos estamos tratando de pelear por la marca de la comunidad para mejorar la producción y la calidad de los productos y hemos formado un centro de desarrollo para discutir nuestra economía, cómo crecer, cómo mantener nuestra identidad.
-¿Y la cuestión cultural? ¿Cómo la trabajan para preservar, rescatar, revalorizar?
-Trabajamos fuerte… Es algo constante para proteger la identidad y tener la capacidad de ver qué es bueno y qué es malo en cuanto al discernimiento sobre las nuevas tecnologías… Se crean vicios como en todos lados. Acá el alcoholismo es duro en los jóvenes y en todas las comunidades que uno conoce es duro.
-¿Creés que es posible?
-He tenido la suerte de viajar y como abogado participar en la Comisión Interamericana de Derechos Humanos de la OEA y he visto otras realidades del mundo y he visto pueblos que sí han logrado su desarrollo. Los Kunas de Panamá tienen una autonomía economía respetable y comercializan sus productos. Se puede.
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Por los que no pueden abrir la invitacion al seminario puna y arquitectura
del 9 al 20 de diciembre a la FADU UBA
SEMINARIO FI « Puna y Arquitectura, comunidad, identidad y hábitat »
inscribirse via mail
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VIIIº SEMINARIO IBEROAMERICANO DE CONSTRUCCIÓN CON TIERRA
IIº SEMINARIO ARGENTINO DE ARQUITECTURA Y CONSTRUCCION CON TIERRA
“ARQUITECTURA DE TIERRA Y HÁBITAT SOSTENIBLE”
San Miguel de Tucumán, Argentina, 08 al 13 de junio de 2009
ORGANIZAN
Institución Sede CRIATiC / Centro Regional de Investigaciones de Arquitectura de Tierra Cruda – FAU / UNT
Institución colaboradora INCIHUSA / Instituto de Ciencias Humanas Sociales y Ambientales CONICET / CRICYT – Mendoza
AUSPICIA
PROTERRA / Red Iberoamericana de Arquitectura y Construcción con Tierra
APOYO INSTITUCIONAL
AGENCIA NACIONAL DE PROMOCIÓN CIENTÍFICA Y TÉCNICA (ANCYPT) / Ministerio de Ciencia, Tecnología e Innovación Productiva / Presidencia de la Nación / Universidad Nacional de Tucumán / Facultad de Arquitectura y Urbanismo / Gobierno de la Provincia de Tucumán / Municipalidad de San Miguel de Tucumán / Secretaría de Innovación y Desarrollo Tecnológico de Tucumán
ADHIEREN
CRATerre Centro Internacional de la Construccion en Terre, Grenoble, Francia / CAT Colegio de Arquitectos de Tucumán / COPIT Colegio Profesional de la Ingeniería de Tucumán / CECOVI Centro de Investigación y Desarrollo para la Construcción y la Vivienda, Santa Fe / CRICYT Centro Regional de Investigaciones Científicas y Tecnológicas, Mendoza / PROTIERRA Red Argentina de Promoción y Difusión de la Arquitectura de tierra. Tucumán
LUGAR DE REALIZACIÓN
Facultad de Arquitectura y Urbanismo – Avda. Roca 1800 (CP) 4000
San Miguel de Tucumán, Argentina
Responsable
Prof. Arq. Rafael F. Mellace – Director Académico CRIATiC
Co-responsable
Dra. Arqta. Silvia Cirvini – Directora INCIHUSA
OBJETIVOS
Ambos Seminarios apuntan a un doble objetivo: por una parte, reunir a los profesionales, científicos y tecnólogos; diseñadores y constructores; artesanos y ambientalistas, que trabajan en torno al tema, para analizar, desde el pasado hacia el presente, tanto lo referente al patrimonio histórico cultural, como al estado actual de la tecnología de construcción con tierra y su relación con la sostenibilidad del hábitat social. Por otra, habilitar un espacio de discusión que permita examinar y difundir el desarrollo de las acciones, programas y proyectos en marcha y los resultados alcanzados.
En tal sentido, las acciones fundamentales se dirigen a actualizar, registrar y discutir sobre los avances producidos en las investigaciones tecnológicas y las innovaciones propuestas, tanto para el diseño y la producción, como para la preservación de la arquitectura de tierra en diversos contextos regionales. Al mismo tiempo, estimular el intercambio de experiencias, fortalecer las relaciones entre organismos, centros de investigación y profesionales vinculados a la disciplina y trazar los lineamientos de posibles programas conjuntos que puedieran implementarse en el futuro.
DESTINATARIOS
Los seminarios están básicamente dirigidos a arquitectos, ingenieros civiles y en construcción, ambientalistas, geólogos, sociólogos y antropólogos; maestros de obra, artesanos, técnicos y estudiantes de cualquiera de las citadas disciplinas
ÁREAS TEMÁTICAS
A fin de permitir una evaluación general del campo del saber y práctica del arte, las conferencias, ponencias de base, comunicaciones, pósters o exposición de trabajos se encuadrarán en las siguientes áreas temáticas:
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Presente y porvenir de la arquitectura y de la construcción con tierra: El estado del arte; problemas críticos relevados
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Arquitectura de tierra y medio ambiente: Creatividad y sustentabilidad
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Investigación y desarrollo tecnológico: Materiales, componentes, sistemas y procesos constructivos. Resistencia y durabilidad / Sismo y humedad
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Patrimonio edilicio: Inventario. Intervención. Preservación / restauración. Patrimonio turístico, gestión y gerenciamiento. Difusión
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Normalización:Estado de la cuestión. Normas y recomendaciones técnicas. Alcances y ámbitos de aplicación
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Proyectos ejemplares: Diseño, construcción y mantenimiento. Vivienda social, individual. Prototipos y transferencia
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Educación, Formación y Capacitación: Recursos humanos, profesionales, técnicos y artesanales
COMISIÓN ORGANIZADORA
Arq. Stella Maris Latina / Arq. Mirta Eufemia Sosa / Ing. Lucía Elizabeth Arias / Arq. Irene Cecilia Ferreyra / Ing. Carlos Eduardo Alderete / Arq. Josefina Chaila
Colaboración
Arq. Maximiliano Rapisarda
Coordinación
Mellace, Rafael
Arquitecto, UNT. Profesor Titular Disciplina Construcciones. Director Académico CRIATiC, FAU-UNT
COMITÉ CIENTÍFICO
Guerrero Baca, Luis Fernando
Doctor Arquitecto, UAM, Azcapotzalco, México. Máster en Arquitectura, Restauración de Monumentos. ENCRyM – INAH
Guillaud, Hubert
Architecte DPLG, Professor Ecole d’Architecture de Grenoble. Directeur scientifique du Laboratoire de recherche CRATerre-EAG ; Responsable de la Chaire UNESCO Architecture de terre, cultures constructives et développement durable
Martins Neves, Celia
Ing. Civil, Mestre em Engenharia Ambiental Urbana. Pesquisadora do CEPED – Centro de Pesquisas e Desenvolvimento; Universidade do Estado da Bahia
Cirvini, Silvia Augusta
Doctora Arquitecta, UNM. Investigador Científico CONICET. Directora del Programa AHTER (Arquitectura, Historia, Tecnología y Restauración) – INCIHUSA (Instituto de Ciencias Humanas Sociales y Ambientales – CRICYT (Centro Científico Tecnológico – Mendoza, Argentina)
Paterlini, Olga
Doctora Arquitecta, UNT. Profesora Titular Historia de la Arquitectura y Profesora Magister en Historia de la Arquitectura y el Urbanismo Latinoamericanos, FAU-UNT
Gonzalez, Ariel
Ingeniero. UTN. Máster Metodología de la Investigación Científica, UNER; Especialista Control de Vectores, y Agentes en la Vivienda, Organización Panamericana de la Salud
Rotondaro, Rodolfo
Arquitecto UNMP. Especialista CEAA-terre, Esc. Arquitectura de Grenoble, Francia; Investigador científico CONICET. Instituto de Arte Americano, (FADU/UBA)
MODALIDADES DE PARTICIPACIÓN
Se podrá participar en este evento en calidad de ponente expositor o asistente. La presentación de trabajos -ponencias, comunicaciones- deberá encuadrarse en alguna de las citadas áreas temáticas y tener carácter de inéditos
INSCRIPCIÓN: Costo y forma de pago
La inscripción para las distintas formas de participación se efectivizará mediante el pago de:
Ponentes / expositores $ 200,00 pesos argentinos, o u$s 65,00
Asistentes $ 250,00 pesos argentinos, o u$s 75,00
Docentes FAU/UNT $ 100,00 pesos argentinos
Estudiantes FAU /UNT $ 50,00 pesos argentinos
Le programme détaillé du SIACOT: programaviisiacotyiisaact.xls
Hermanos, les hago este mensaje desde mi lugar de detención para contarles que no dejare de luchar por una causa justa por mi Pueblo. Por eso les cuento que estoy acusado falsamente de usar arma blanca en un ataque a una persona. La verdad es que, esa persona tuvo desde el principio la prepotencia en contra de los comuneros de El Pichao e intentaba cerrar la represa, que contiene el liquido elemental (agua) para todos los vecinos. Por eso la gente reaccionó en defensa de su tierra produciendo un enfrentamiento sin ningun tipo de armas; sino que al empujarlo el agresor cayo y se produjo las heridas con palos y piedras. Luego se valio de esto para involucrarnos a varios usando la mentira y la complicidad de la justicia que en lugar de investigar pretende « hacer justicia » sin investigar seriamente.
Por si quieran comunicarse, haganlo con mi esposa (al celular 0381 – 154152735 o 0381 – 154069055)
Salut à l’équipe, félicitation pour l’initiative du projet. Je m’appelle Mathieu Piauly et suis actuellement en voyage en Argentine dans le cadre d’un projet que je vous invite à découvrir sur mon site (http://alencuentrodeargentina.e-monsite.com). La construction en terre m’interresse particulièrement, ce qui m’a amené à regarder la très bonne vidéo « El barro, las manos, la casa » dont je vous indique le lien youtube pour en visualiser une première partie.
http://www.youtube.com/watch?v=AKGR6Oyw5wc
Bonne chance pour la continuation de la promotion de la construction en Terre.
I° JORNADAS CULTURALES « HOMENAJE AL CACIQUE VILTIPOCO »
22 y 23 de mayo de 2010
Ciudad Histórica de Humahuaca
Jujuy, Argentina, América
1° Circular
Estimados colegas estudiantes, profesionales y gente del pueblo de Humahuaca, de Jujuy, de Argentina y de América, los invitamos a participar de las I° JORNADAS CULTURALES ?HOMENAJE AL CACIQUE VILTIPOCO?, con el objetivo de crear un necesario espacio para la presentación de trabajos, la discusión, el dialogo serio, responsable y comprometido para con nuestra realidad social.
Por lo que pueden proponer y presentar sus trabajos y proyectos de investigación, estudios, experiencias de trabajo y todo aquel aporte que esté dirigido a mejorar y ampliar el conocimiento de nuestra realidad local, regional y andina.
Mesas Temáticas
v Mesa 1. Estudios sociales sobre Humahuaca y la región andina.
Convocamos a estudiosos de la arqueología, historia, antropología, economía y filosofía a presentar ponencias que desde el paradigma crítico de la ciencia propongan discutir aspectos contextuales sobre Humahuaca y la región andina.
Coordina: Lic. Claudia Cardinale y Lic. Mario Rocabado.
v Mesa 2. Estudios culturales, patrimonio y turismo sobre Humahuaca y la región andina.
Convocamos a estudiosos de folclore, estudios culturales, turismo, patrimonio, museología, otras disciplinas y actividades afines a presentar ponencias que desde el paradigma crítico propongan discutir aspectos contextuales sobre Humahuaca y la región andina.
Coordina: Museólogo Omar Benito Montiel.
v Mesa 3. Experiencias educativas regionales en Humahuaca y la región andina
Convocamos a estudiosos de ciencias de la educación, ciencias sociales y otras afines a presentar ponencias que desde el paradigma crítico propongan discutir aspectos relacionados a experiencias educativas regionales y locales sobre Humahuaca y la región andina.
Coordina: Prof. Cristian Tolaba.
v Mesa 4. Presentación de proyectos de investigación científica en ciencias sociales, patrimonio y turismo
Convocamos a estudiosos que trabajan sobre problemas sociales, desde el campo de las ciencias sociales, los estudios culturales y de patrimonio y turismo a presentar sus proyectos de investigación.
Coordina: Dr. Enrique Normando Cruz
Formato de los trabajos a presentar
o Encabezado con los datos personales y profesionales.
o Resumen de 200 palabras como máximo.
o Ponencia o proyecto de no más de 15 páginas, en letra Times New Roman 12, espacio 1 1/2 y márgenes de 3cm en todos los lados.
o El documento debe enviarse como archivo adjunto en formato Word.
Todos los trabajos deben enviarse a ambos correos electrónicos:
viltipoco10000@hotmail.com – profecruzgil@hotmail.com
Plazos para enviar los trabajos
17 de abril de 2010
Sólo los trabajos presentados en tiempo y forma, serán considerados por la Comisión Organizadora para ser publicados en las Actas de las Jornadas
Comisión Organizadora
Sr. Waldo Darío Gutiérrez Burgos
Dr. Enrique Normando Cruz
Prof. Walter Reinaga
Prof. Cristian Javier Tolaba
Lic. Claudia Cardinale
Lic. Mario Rocabado
Sr. Elbio Ariel Salas
Prof. Laura Paula Mamaní
Tec. Roberto Cabana
Est. Susana del Carmen Rojas
Est. Anna Felicitas Theuerkauf
Est. Theresa Graml
Destinatarios
Pueblo de Humahuaca y regiones aledañas, Comunidades y dirigentes indígenas, Guías de turismo, artistas, artesanos, Investigadores de ciencias sociales y afines. Docentes de primaria, secundaria y terciaria; Estudiantes secundarios, terciarios y universitarios, de la ciudad de Humahuaca, las regiones aledañas, la provincia de Jujuy, Argentina, América y el Planeta Tierra…
Informes
Waldo Darío Gutiérrez Burgos
Coordinador General
Telef. (0054) 0388 154 800 934
@: viltipoco10000@yahoo.com.ar
profecruzgil@hotmail.com
Web: http://viltipoco10000.blogspot.com
http://www.ceicjujuy.org.ar